Traversée du fleuve Congo à Luozi : La société civile exige un nouveau bac moteur

20 septembre 2023 à 06h51
Dans la province du Kongo central, la société civile du territoire de Luozi tire la sonnette d'alarme concernant le dangereux état du bac actuellement en service pour traverser le fleuve Congo au niveau du chef-lieu.
Par Kambala✍
Avec un seul moteur en état de fonctionnement et le second en panne, les habitants de la région craignent pour leur sécurité lors de chaque traversée.
Le bac, seul moyen de transport entre les deux rives du fleuve Congo à Luozi, est utilisé quotidiennement par de nombreux riverains, ainsi que par des commerçants et des agriculteurs qui dépendent de cette traversée pour leurs activités.
Cependant, la vétusté du bac et la défaillance de l'un de ses moteurs soulèvent de sérieuses inquiétudes parmi la population locale.
Outre les risques évidents liés à la navigation avec un seul moteur en fonctionnement, les habitants signalent également des problèmes de surcharge.
Car, le bac doit accueillir un grand nombre de passagers et de marchandises. Cette situation compromet encore davantage la sécurité des voyageurs, qui doivent régulièrement faire face à des tempêtes ou à des courants violents lors de la traversée.
Face à cette situation préoccupante, la société civile du territoire de Luozi demande avec insistance aux autorités provinciales du Kongo central de prendre des mesures pour garantir la sécurité des usagers du bac.
Ils réclament l'acquisition d'un nouveau bac muni de moteurs fonctionnels, capables de résister aux conditions parfois difficiles du fleuve Congo.
Les habitants de Luozi soulignent que la traversée du fleuve est essentielle pour l'économie locale et pour la mobilité des populations.
Ils estiment donc qu'il est impératif de moderniser les moyens de transport disponibles dans la région afin de faciliter les échanges commerciaux et de garantir la sécurité de tous les voyageurs.
La société civile locale espère que leur appel sera entendu et que des mesures seront prises rapidement pour résoudre ce problème urgent.
En attendant, les habitants continuent de prendre le risque de traverser le fleuve Congo avec un bac fonctionnant de façon précaire, en espérant une amélioration de leurs conditions de voyage dans un proche avenir.
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