Francophonie : Faire le bilan de la transformation et des actions menées

23 novembre 2022 à 06h09
La secrétaire générale de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) Louise Mushikiwabo est réélue à son poste. Elle était l’unique candidate en lice. Quelles perspectives souhaite-t-elle donner à ce second mandat de quatre ans ? Et quel est le bilan du premier ?
Décryptage avec Rachel Naweza✍
Sa réélection a été réaffirmée ce 20 novembre, en clôture du XVIIIe Sommet de la Francophonie, qui se déroulait à Djerba en Tunisie. "Je prends cette marque de confiance avec beaucoup d'humilité", déclare Louise Mushikiwabo lors de la cérémonie de clôture du sommet. Quelles perspectives pour son second mandat ?
Au terme du sommet de Djerba, la secrétaire générale de la Francophonie explique que "notre organisation avait besoin de se rencontrer pour faire le bilan de la transformation et des actions menées par l'OIF depuis Erevan." Ce fut aussi l'occasion pour l'OIF de "disposer de suggestions, de nouvelles idées de la part des chefs d'États et gouvernements sur les priorités de l'organisation", poursuit-elle.
"Le soutien, l'affection, je ne prends jamais ça pour acquis", explique Louise Mushikiwabo après l'annonce de sa réélection. Elle fait la promesse de continuer à s'investir "beaucoup plus" pour son prochain mandat. "Je continuerai à mettre toute mon expérience et mon énergie au service de notre organisation", précise-t-elle. "Nous voulons être une organisation qui répond et qui est présente auprès de ses citoyens."
Elle promet ensuite de s'atteler "à la mise en oeuvre des décisions prises à Djerba, signe de la francophonie de l'avenir."
Louise Mushikiwabo a pris la tête de l’OIF en 2019, après avoir été élue lors du Sommet de 2018, à Erevan. Un an et demi plus tard, le monde se retrouve confronté à la pandémie de Covid-19. "Ces quatre ans n’ont pas été faciles", reconnaît-elle, interrogée. Elle voit cette période comme "un moment qui a permis à l’OIF d’avancer" et d’effectuer des transformations, "surtout en interne", explique la secrétaire générale de l’OIF.
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